Skip links

Prévoyance et COVID-19

Le saviez-vous ? Une couverture de prévoyance vous donne droit à une prise en charge en cas d’arrêt de travail lié au COVID-19. Pourtant, un chef d’entreprise sur 2 n’est pas couvert. La prévoyance est pourtant essentielle. La période actuelle nous le prouve. La Protection Sociale vous propose un point sur la situation du côté des assureurs, entre prévoyance et COVID-19. 

 

Une situation inédite 

La France est officiellement confinée depuis le 17 mars à midi. Le Président Emmanuel Macron a souligné la gravité de la situation en martelant que « nous sommes en guerre ». Une guerre sanitaire, contre un ennemi invisible ou presque. Nous sommes face à une situation inédite et un risque de contagion mondiale. Partout, on voit une rupture de la vie économique et sociale et des établissements de santé aussi saturés que précaires. Face à un tel choc, on ne cesse de questionner le modèle de l’assurance qui reste mal compris. 

 

 

L’assurance face à la crise

Il convient donc de rappeler les mécanismes fondamentaux de l’assurance. Ils reposent sur trois principes : un aléa (et non une certitude), un prix à mettre en face de cet aléa à l’aide des lois de probabilité et une mutualité de personnes au sein de laquelle il faut répartir l’aléa. En effet, le principe même de l’assurance repose sur le fait qu’un risque ne peut frapper simultanément toute la communauté des assurés. Aujourd’hui, nous nous retrouvons pourtant confrontés à cette situation. 

Dans le cadre d’une décision d’interdiction d’exploitation systématique, comme celle que le gouvernement français a mis en place, la perte d’exploitation sans dommage n’est pas couverte. C’est un risque impossible à mutualiser, et pour lequel aucun provision n’a pu être constituée. 

Pour avoir la possibilité de modéliser un risque, il faut disposer de probabilités et d’une fréquence de survenance suffisante pour réaliser des statistiques. Face à une pandémie à l’ampleur mondiale qui survient si rarement, déterminer le coût du risque est extrêmement compliqué. Imaginez également la difficulté à commercialiser un tel produit. Y’aurait-il vraiment des chefs d’entreprise pour souscrire à un contrat  pour interruption d’activité due à une pandémie que nous n’avons pas connu depuis plusieurs générations ?

 

 

 

Une garantie impossible

On comprend donc que les sommes nécessaires pour garantir les pertes d’exploitation sans dommage sont absolument incompatibles avec les moyens des assureurs. On sait désormais, qu’au stade des informations actuelles, la Fédération Française de l’Assurance (FFA) estime l’exposition des entreprises à la perte d’exploitation à plusieurs dizaines de milliards d’euros. 

Si une telle garantie était généralisée, cette situation représenterait à elle seule un coût supérieur à l’ensemble des cotisations annuelles perçues par la totalité des compagnies d’assurance sur un an. Et cela pour tous les types de clients, particuliers et entreprises, et pour tous les types de risques. On dépasserait de loin l’ensemble des fonds propres de toutes les entreprises d’assurance.

 

 

 

 

Il faut souligner que cette non-assurabilité du risque pandémique ne concerne pas uniquement la France. Il n’existe pas de marché d’assurance dans le monde qui l’assure. En revanche, en cas d’arrêt de travail lié au COVID-19, vous avez tout intérêt à avoir une couverture prévoyance. Vous souhaitez plus d’informations ? Contactez La Protection Sociale.