Archives des Audit retraite - La Protection Sociale https://www.laprotectionsociale.fr/category/audit-retraite/ Agissez dès aujourd’hui pour préparer les risques de demain Thu, 04 Jun 2020 09:48:53 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://www.laprotectionsociale.fr/wp-content/uploads/2020/10/cropped-LPS.png-32x32.png Archives des Audit retraite - La Protection Sociale https://www.laprotectionsociale.fr/category/audit-retraite/ 32 32 Préparer sa retraite à tous les âges https://www.laprotectionsociale.fr/2020/02/26/preparer-sa-retraite/ Wed, 26 Feb 2020 12:47:47 +0000 https://www.laprotectionsociale.fr/?p=1922 Alors que nous sommes en pleine période de réforme des retraites, de récentes études ont...

L’article Préparer sa retraite à tous les âges est apparu en premier sur La Protection Sociale.

]]>
Alors que nous sommes en pleine période de réforme des retraites, de récentes études ont démontré que c’est l’aspect financier qui préoccupe particulièrement les français. Et pour cause, près d’un français sur 2 déclare ne pas pouvoir épargner plus de 50 euros par mois pour sa retraite. Tout le monde le sait, la retraite se prépare et cela aussi tôt que possible. Dans cet article, on vous explique quelles démarches entreprendre et à quel âge pour préparer sa retraite.

 

 

À 30 ans 

Bien qu’elle paraisse encore loin, il n’est jamais trop tôt pour commencer à penser à sa retraite. En effet, on sait que l’épargne-retraite démarre en moyenne vers 32 ans. À force de répétition, les jeunes le savent : leur pension retraite sera certainement moins élevée que celle de leurs aînés. Afin d’éviter une baisse trop importante de leurs ressources, il est important de se constituer un patrimoine dès que l’occasion se présente. 

Pour cela, il est conseillé d’acheter sa résidence principale. Pour en finir avec les loyers mais pas uniquement, acheter un bien immobilier représente aussi une certaine sécurité. Si les prix sont particulièrement élevés en ville, n’hésitez pas à investir dans un bien locatif plus excentré. Il vous sera possible de le revendre si cela présente un intérêt ou de l’habiter plus tard. 

 

A cet âge, du côté de l’épargne, les comptes et plans épargnes logement peuvent être une bonne idée. Bien que leur taux d’intérêt soit assez faible, ils peuvent permettre d’obtenir un crédit à taux préférentiel. Si vous choisissez d’investir dans du locatif, il existe de nombreux dispositifs de défiscalisation (loi Pinel, dispositif Denormandie,…). Ils permettent des avantages fiscaux très intéressants en respectant certaines conditions. 

L’avantage lorsque l’on commence tôt, c’est qu’on peut se permettre de prendre plus de risques, et donc d’espérer un meilleur rendement. Cela permet de se créer une épargne retraite importante avec un effort bien plus faible. 

 

 

 

À 40 ans 

À cet âge, on a généralement des moyens financiers un peu plus importants qui vont permettre de diversifier son épargne une fois la résidence principale acquise. Beaucoup vont donc choisir de se tourner vers l’assurance vie. Pour cela, deux options existent : un contrat en unité de comptes ou un contrat en fonds euros. Dans le premier cas, les valeurs des titres financiers sont variables mais peuvent être très rentables. Dans le second cas, on joue la sécurité avec un capital garanti mais un rendement plus faible. 

Il est vivement conseillé de faire gérer votre contrat par un expert en assurances qui fera en sorte de vous obtenir le meilleur rendement possible et qui connaît le marché. Depuis quelques années, les français sont nombreux à se tourner vers les assurances vie luxembourgeoises. Cela s’explique par leurs avantages (contrat multi-devises, blocage des rachats en cas de crise, priorité à l’épargnant en cas de faillite,…). 

 

La préparation est clé ! Vous pouvez passer par votre entreprise ou à titre personnel. L’Etat a récemment lancé de nouveaux PER. Ce dispositif permet à tout le monde d’épargner facilement. 

Si cela vous intéresse, les marchés boursiers peuvent également être intéressants. Parmi les placements les plus demandés, on retrouve les Fonds d’Épargne Communs, le Plan d’Epargne en Actions ou même la souscription au capital d’une PME. 

 

 

 

À 50 ans

La retraite approche à grands pas et il est essentiel de restructurer son épargne pour en tirer le meilleur parti dans les années à venir. L’objectif est de se constituer un complément de revenus en épargnant plus. Le cadre fiscal va avoir son importance puisque c’est à cette période que vous payez le plus d’impôts, bien que les crédits soient quasiment remboursés et les enfants autonomes. 

 

Il faut donc réfléchir à une épargne avantageuse qui ne vous fera pas payer encore plus d’impôts. Si cela n’a pas déjà été fait, ’est ici que nous allons nous intéresser aux produits d’épargne retraite : Les PER. On retrouve le PERIN (individuel), le PERECO (le dispositif d’épargne salariale) et les PEROB (anciennement les articles 83). Les limites fiscales ou sociales diffèrent selon les produits. Nous vous invitons donc à lire notre article sur les différents PER.

 

 

 

Vous l’aurez compris, une retraite se prépare et le plus tôt est le mieux ! Il est important de diversifier son épargne selon le moment de votre vie. Préparer sa retraite oui, mais cela ne doit pas vous empêcher de profiter de la vie. Pour vous accompagner à tout âge, n’hésitez pas à contacter La Protection Sociale pour des solution personnalisées. 

L’article Préparer sa retraite à tous les âges est apparu en premier sur La Protection Sociale.

]]>
Tout ce qui a changé au 1er janvier 2020 https://www.laprotectionsociale.fr/2020/01/23/protection-sociale-janvier-2020/ Thu, 23 Jan 2020 08:18:54 +0000 https://www.laprotectionsociale.fr/?p=1900 Chaque début d’année marque la mise en place de nombreuses évolutions pour la protection sociale...

L’article Tout ce qui a changé au 1er janvier 2020 est apparu en premier sur La Protection Sociale.

]]>
Chaque début d’année marque la mise en place de nombreuses évolutions pour la protection sociale des français. Dans cet article, on fait le point sur toutes les nouvelles mesures entrées en vigueur le 1er janvier 2020. Découvrez ici tout ce qui a changé au 1er janvier 2020 pour la protection sociale. 

 

Revalorisation du SMIC

En 2020, la revalorisation du SMIC a été basée sur l’inflation. Et pour cause, dans une annonce qui a fait grand bruit, le gouvernement s’est opposé à un « coup de pouce » exceptionnel.

La hausse du SMIC au 1er janvier a donc été fixée à 1,2% contre 1,5% l’année passée. Le montant du SMIC s’élève à : 

  • 10,15€ pour le SMIC horaire brut
  • 1549,42 € pour le SMIC mensuel brut (sur une base de 35 heures)
  • 18 473 € pour le SMIC annuel brut

 

 

100% Santé prend de l’ampleur

Nous vous avions parlé de la réforme 100% Santé dans un précédent article (LIEN). Pour rappel, le but de cette réforme est de faciliter l’accès aux soins dans les domaines du dentaire, de l’optique et de l’audioprothèse. Elle met en place des paniers de soins sans reste à charge pour ces trois postes de dépenses. 

Les audioprothèses étaient déjà disponibles au 1er janvier 2019, et depuis le 1er avril pour le dentaire, la réforme 100% Santé concerne désormais aussi les équipements optiques. Au 1er janvier 2020, les complémentaires santé responsables devront inclure dans les garanties prévues au contrat un panier « reste à charge zéro » tout en modifiant les garanties existantes pour les « paniers libres ». 

 

Les pensions retraite revalorisées

Le 1er janvier 2020, les pensions de retraite de base et complémentaire, dont le montant brut ne dépasse pas 2000€/mois ont été revalorisées à hauteur de l’inflation. Environ 12 millions de retraités sont concernés par cette hausse de 1%. 

On compte seulement 0,3% d’augmentation pour les retraités dont la pension est de plus de 2000 € par mois. Cette désindexation de l’inflation devrait entraîner une baisse de pouvoir d’achat pour cette part de retraités. 

 

 

Du changement pour l’ACRE

Le dispositif d’Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise a déjà remplacé l’ACCRE le 1er janvier 2019. Pour rappel, il consiste en une exonération partielle des charges sociales pendant la première année d’activité. En 2019, il avait été étendu à l’ensemble des créateurs et repreneurs d’entreprises. La tendance s’inverse en 2020 puisqu’il a été restreint, en particulier pour les micro-entrepreneurs. 

Concrètement, le dispositif d’exonération des cotisations sociales à 50% est désormais limité. Il est passé de 3 ans à 1 an. Le taux d’exonération est également impacté puisque la deuxième année est passée de 50% à 25% et la troisième année de 25% à 10%. 

 

 

Hausse exceptionnelle de l’ASPA

L’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées, anciennement appelé minimum vieillesse, a été revue à la hausse en ce début d’année. Cette aide destinée aux retraités les plus modestes a connu une augmentation de :

  • 35 € / mois pour une personne seule (elle atteint donc 903,20 € par mois)
  • 54 € / mois pour un couple (pour atteindre 1402 € par mois). 

A noter que cette augmentation remplace la revalorisation traditionnelle du 1er avril. 

 

Prélèvement à la source pour les salariés à domicile

Le dispositif du prélèvement à la source intègre maintenant les salarié.es à domicile et les assistant.es maternel.les. De plus, les démarches des particuliers employeurs sont simplifiés. Ils peuvent s’appuyer sur les centres de gestion existants CESU et Pajemploi auxquels ils peuvent déléguer la gestion du prélèvement à la source. 

 

 

 

L’année 2020 ne fait pas exception. Cette année encore, on compte beaucoup de changements dans la protection sociale des français. Nous espérons que cet article a pu vous éclairer un peu plus sur les nouveautés de janvier. 

L’article Tout ce qui a changé au 1er janvier 2020 est apparu en premier sur La Protection Sociale.

]]>
Le Rapport Delevoye expliqué https://www.laprotectionsociale.fr/2019/10/10/rapport-delevoye-explique/ Thu, 10 Oct 2019 12:27:54 +0000 https://www.laprotectionsociale.fr/?p=1843 Au niveau politique, un des temps forts de ces derniers mois est bien la remise...

L’article Le Rapport Delevoye expliqué est apparu en premier sur La Protection Sociale.

]]>
Au niveau politique, un des temps forts de ces derniers mois est bien la remise du rapport Delevoye. Le haut-commissaire à la réforme des retraites a présenté ses recommandations après 18 mois de concertation. Ce rapport de 132 pages est présenté comme « un projet de société » mais quelles sont ses préconisations ? Nous faisons le point dans cet article. 

 

 

Un système universel

S’il n’y avait qu’une chose à retenir, ce serait celle-ci. Le futur « système universel » des retraites a pour vocation de remplacer les 42 régimes de retraites actuels. Ce système sera régi par des règles communes à tous : salariés du public et du privé, fonctionnaires, indépendants, professions libérales, agriculteurs,… Cette réforme signerait la fin des régimes spéciaux. 

Dans cette même recherche d’égalité et de simplicité, on sait que 1 euro cotisé vaudra les mêmes droits pour tous, indépendamment du statut professionnel. Le rapport propose que la valeur d’un point soit fixée à 10 euros cotisés. Un point serait ensuite équivalent à 0,55 € de retraite chaque année, et cela pendant toute la durée de la retraite. Il serait possible pour chaque Français de connaître son nombre de points à tout moment afin de choisir le moment de son départ à la retraite. 

 

 

Protéger les plus précaires

Cela passe par le système de point puisque leur valeur ne pourrait pas baisser avec le temps. Cela permettrait de sécuriser le niveau des retraites. Leur revalorisation tiendrait compte de l’évolution des revenus moyens dans le pays. Quant aux pensions, elles seraient revalorisées en fonction de l’inflation pour permettre le maintien du pouvoir d’achat des retraités. 

Des points de solidarité seraient mis en place pour les périodes de chômage indemnisé, maternité, maladie et invalidité. Ces points auraient la même valeur que les points d’activité. Cela se justifie par le niveau de pension moyenne des femmes qui est aujourd’hui inférieur de 42% à celle des hommes. Ainsi, elles bénéficieraient également d’une majoration des points de 5% dès le premier enfant et pour chaque enfant. 

 

On compte aujourd’hui 13 règles différentes concernant les dispositifs de réversion. Un système unique serait mis en place afin de garantir au conjoint survivant un niveau de vie à hauteur de 70% du total des retraites perçues par le couple. 

Ces préconisations garantiraient un minimum retraite supérieur au niveau actuel puisqu’il s’élèverait à 85% du SMIC net contre 81% pour un salarié actuellement, et 75% pour un agriculteur.  

 

 

 

Un âge de départ qui fait débat 

L’âge légal de départ à la retraite resterait fixé à 62 ans, conformément à la promesse du candidat Macron. Toutefois, Delevoye propose que l’âge du taux plein soit le même pour tous, bien qu’il reste assorti d’une décote et d’une surcote. Pour les personnes nées à partir de 1963, l’âge du taux plein serait fixé à 64 ans. Le projet de loi s’appliquerait au plus tôt aux personnes nées en 1963. 

Le système garantirait tout de même les départs anticipés à 60 ans pour les carrières longues. De son côté, la pénibilité du travail resterait prise en compte.

 

 

 

L’objectif de ce rapport est clair : un système de retraite universel, simplifié, solidaire et plus juste. Les propositions ont pour but de s’adapter aux enjeux actuels. Ces propositions seront évidemment débattues et serviront de base de concertation. Le projet de loi devrait être présenté en 2020 mais il faut bien noter que la transition sera très progressive. La réforme pourra entrer en vigueur au plus tôt en 2025 et il lui faudrait environ 15 ans pour être mise en place. 

 

L’article Le Rapport Delevoye expliqué est apparu en premier sur La Protection Sociale.

]]>